•  L AFRIQUE

    Quelques photos de la CASAMANCE AU SENEGAL

     

    L’Afrique est un continent couvrant 6 % de la surface terrestre et 20 % de la surface des terres émergées. Sa superficie est de 30 415 873 km2 avec les îles. Avec plus de 1,1 milliard d'habitants, l'Afrique représente 16 % de la population mondiale en 2014. Le continent est bordé par la mer Méditerranée au nord, le canal de Suez et la mer Rouge au nord-est, l’océan Indien au sud-est et l’océan Atlantique à l’ouest. Depuis l'accession à l'indépendance du Soudan du Sud en 2011, l'Afrique compte 54 États souverains (non inclus la RASD et le Somaliland).

    L’Afrique chevauche l’équateur et présente de nombreux climats : tempérés au nord et au sud, chauds et désertiques le long des tropiques, chauds et humides vers l'équateur. En raison du manque de précipitations régulières, d’irrigation et de l'absence de glaciers ou de systèmes montagneux aquifères, il n’y existe pas de moyen de régulation naturelle du climat à l’exception des côtes

     

    COMMENCONS PAR LE SENEGAL

     

    Quelques photos de la CASAMANCE AU SENEGAL

    Le Sénégal, en forme longue la République du Sénégal, est un pays d'Afrique de l'Ouest. Il est bordé par l'océan Atlantique à l'ouest, la Mauritanie au nord et à l'est, le Mali à l'est et la Guinée et la Guinée-Bissau au sud. La Gambie forme une quasi-enclave dans le Sénégal, pénétrant à plus de 300 km à l'intérieur des terres. Les îles du Cap-Vert sont situées à 560 km de la côte sénégalaise. Le pays doit son nom au fleuve qui le borde à l'est et au nord et qui prend sa source dans le Fouta Djallon en Guinée. Le climat est tropical et sec avec deux saisons: la saison sèche et la saison des pluies.

    L'actuel territoire du Sénégal a vu se développer plusieurs royaumes dont le Djolof, vassaux des empires successifs du Ghana, du Mali et Songhaï. Après 1591, il subit le morcellement politique ouest-africain consécutif à la bataille de Tondibi. Au XVIIe siècle, plusieurs comptoirs appartenant à différents empires coloniaux Européens s'établissent le long de la côte, ils servent de support au commerce triangulaire. La France prend peu à peu l'ascendant sur les autres puissances puis érige Saint-Louis, Gorée, Dakar et Rufisque en communes Françaises régies selon le statut des Quatre communes. Avec la Révolution industrielle, la France désirait construire un chemin de fer afin de les relier et entra en conflit avec le Damel du Cayor, Lat Dior. Ce conflit permit à la France de faire officiellement du Cayor un protectorat en 1886, un an après la fin de la conférence de Berlin. La colonisation de l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest est alors amorcée et Saint Louis, puis Dakar deviendront les deux capitales successives de l'Afrique-Occidentale française créée en 1895. Dakar devient ensuite la capitale de la république sénégalaise au moment de l'indépendance en 1960. Contrairement aux autres anciennes colonies de l'AOF le Sénégal indépendant moderne est donc le résultat du regroupement d'un territoire peuplé d'anciens citoyens Français (Les Quatre communes) et d'un territoire peuplé d'anciens «Indigènes» (le reste du pays).

    Quelques photos de la CASAMANCE AU SENEGAL

    Le pays fait partie de la CEDEAO. Depuis le 2 avril 2012, le président du pays est Macky Sall. Intégré aux principales instances de la communauté internationale, le Sénégal fait également partie de l'Union africaine (UA) et de la Communauté des États sahélo-sahariens (CES) 

     

    LA CASAMANCE

    Présentation de la région de Ziguinchor

    La région de Ziguinchor est limitée au Nord par la République de Gambie, au Sud par la République de Guinée Bissau, à l’Est par la région de Kolda et à l’Ouest par l’Océan Atlantique.

    La région de Ziguinchor couvre une superficie de 7 339 km2, soit 3,74% du territoire national et compte 504 150 habitants.

    Elle est subdivisée en 3 départements (Bignona, Oussouye et Ziguinchor), 8 arrondissements et 25 communautés rurales.

    Le relief est plat et ne dépasse pas 50 mètres, en certains endroits, notamment le long du fleuve Casamance, il est au niveau de la mer.

    La région de Ziguinchor se situe en zone soudano-guinéenne. Le climat tropical de type guinéen, est adoucit à l’ouest par les alizés provenant de l’Océan Atlantique. La température moyenne est de 28°C.

    La région de Ziguinchor est une région fertile (rizières, plantations de palmiers à huile, fromagers…) considérée comme le grenier du Sénégal, elle fait partie des régions les plus arrosées du pays.
    L’économie, essentiellement agricole, a conduit à l’implantation de quelques installations industrielles comme l’huilerie et des industries agro-alimentaires. L’économie régionale est aujourd’hui dominée par cinq secteurs porteurs de croissance : l’agriculture, la pêche, le tourisme, l’élevage et l’industrie.

     

     

     

    Quelques photos de la CASAMANCE AU SENEGAL

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    AVANT DE LIRE LA VIDEO COUPER LA MUSIQUE DU BLOG (SUR LE LECTEUR 5A GAUCHE)

    Présentation de la région de Dakar

    Située à l’extrême Ouest du Sénégal et du continent africain, la région de Dakar est une presqu’île de 550 km2, représentant seulement 0.28% de la superficie du territoire national. Elle est contiguë à l’Est à la région de Thiès et est entourée par l’Océan Atlantique sur ses limites Nord, Ouest et sud.
    Sa population est estimée en 2015  à ± 3 500 000 hab habitants en 2004 pour une superficie de 550 km2.

    Sur le plan de l’organisation administrative, après avoir connu des mutations de plusieurs ordres depuis l’époque coloniale, la région de Dakar est aujourd’hui découpée en quatre départements (Dakar, Guédiawaye, Pikine et Rufisque) et 10 arrondissements. Elle abrite 53 collectivités locales : une région, 6 communes, 43 communes d’arrondissement et 2 communautés rurales
    La région de Dakar ou encore la presqu’île du Cap Vert, occupe une position stratégique sur les routes internationales de l’Atlantique méridionale et centrale.
    Ancienne capitale de l’Afrique Occidentale Française (AOF), Dakar a hérité de la colonisation un rayonnement sur le plan économique et commercial, en Afrique et dans le reste du monde. Grâce à son important réseau international de communication (aéroport, port, chemin de fer, routes, télécommunication), la région de Dakar constitue un centre cosmopolite de rencontre et d’échange sur le plan culturel, politique et commercial, tant au niveau sous-régional qu’international.
    Dakar abrite aussi la capitale nationale et concentre une grande partie du potentiel économique, social, administratif et politique du pays. Elle abrite également le siège du gouvernement, de l’Assemblée Nationale, du conseil constitutionnel, de la cours de cassation, de toute les directions nationales et le siège de la presque totalité des organisations nationales et internationales installées dans le pays.
    C’est enfin, sans être exhaustif, un centre décisionnel (public et privé, national, régional et international).

    La véritable histoire de Dakar

    Dakar, fondée en 1857 par le capitaine de vaisseau Protet, commandant supérieur de Gorée, fut la seule véritable ville en Afrique Noire française jusqu’en 1939. Un village lébou y existait déjà depuis longtemps cependant.

    Le développement commercial rendant l’île de Gorée trop exiguë, un premier industriel, Jaubert (exportateur d’arachides), installa, peu avant 1846, son entreprise dans la presqu’île du Cap Vert (non loin de l’actuelle place de l’Indépendance, autrefois place Protet).

    En 1846, une mission catholique s’implantait à l’emplacement actuel de l’Hôtel de Ville.
    Après le transfert en 1857 de l’armée, précédemment cantonnée à Gorée, Dakar connut un développement lent, malgré les efforts du commandant puis colonel du génie Pinet-Laprade qui établit en 1862 les plans d’une cité aux rues se coupant presque toutes à angles droits, de part et d’autre de l’actuelle place de l’Indépendance.
    En novembre 1866, les paquebots de la ligne du Brésil inaugurèrent les premières installations portuaires.

     

    marché kermel

    Dakar, capitale du Sénégal

    DAKAR

    Dakar, capitale du Sénégal depuis le 4 avril 1960, fut également la capitale de l’Afrique Occidentale Française (AOF), puis de l’éphémère Fédération du Mali.

    Son emplacement géographique, à l’extrémité occidentale de l’Afrique, a facilité l’installation des premiers colons, puis le commerce avec l’Europe et les Amériques.

    Dakar est le siège de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), de l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN).

    Le rayonnement international de Dakar est également assuré par le célèbre rallye ainsi que par la Biennale d’art contemporain (Dak’Art).

    Le nom  » DAKAR » fut employé, pour la première fois en 1750 ; son origine n’a pu être éclaircie, car il en existe plusieurs versions :

    • DAKAR viendrait de la déformation de NDAKARU, venant du wolof «Dëkk Raw» (terre refuge) des premiers Lébous qui sont venus s’installer au Cap-Vert pour échapper à la tyrannie du Damel du Kayor ;
    • DAKAR serait tiré, selon une autre version, du woloff «daxxar» (le tamarinier) ;
    • Enfin, une troisième hypothèse fait venir le nom de DAKAR de celui d’un camp de la place, le camp ACARD.

    Population : Dakar est l’une des plus grandes villes d’Afrique. Sa croissance démographique est significative et sa population augmente rapidement.
    D’une population de 400 000 habitants dans les années 70, l’exode rural a fait plus que quadrupler le nombre d’habitants de la capitale sénégalaise en 20 ans.

    Dominée par les Wolofs, la population dakaroise est très diversifiée et comprend toutes les autres ethnies sénégalaises : pulaar, sérère, mandingue, diola, soninké, etc…

    Ces ethnies ont élu, pour la plupart, domicile dans les quartiers périphériques tels que Grand-Dakar, Grand-Yoff, Parcelles Assainies, Pikine, Guédiawaye, etc…
    Les Blancs d’origine européenne et arabe sont surtout concentrés sur le « Plateau ».

     

    L ILE DE GOREE

     

    L'île de Gorée ou Gorée est à la fois une île de l'océan Atlantique nord située dans la baie de Dakar (Sénégal) et l'une des 19 communes d'arrondissement de la capitale. C'est un lieu symbole de la mémoire de la traite négrière en Afrique, reconnu officiellement par l’Organisation des Nations unies (ONU) en 1978 : Gorée, « île-mémoire » de cette tragédie, fut ainsi l’un des tout premiers lieux à être portés sur la liste du patrimoine mondial gérée par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).

    Histoire

    Le navigateur portugais Dinis Dias atteint l'île de Gorée en 1444, qu'il baptise « Palma »[1]. Les Hollandais s’emparent de Gorée en 1617 et la baptisent Goede Reede, « la bonne rade », étymon du nom actuel. Les Français s'implantent sur l’île le 1er novembre 1677[2], mais les Anglais leur disputent cette position jusqu'à la paix d'Amiens en 1802. L'île fut occupée par les Anglais de 1804 à 1817 puis rendue à la France.

    La traite des esclaves perdure pendant trois siècles sur les côtes africaines (Gambie, Saint-Louis du Sénégal, Bénin, Ghana…). Les centres concentrationnaires des esclaves africains en partance pour l’Amérique se situent surtout à Saint-Louis, point de convergence de la traite négrière arabo-musulmane et européenne.

    À Gorée, l'ancienne demeure de la signare Anna Colas Pépin (nièce d'Anne Pépin), connue dans le monde entier sous le nom de Maison des Esclaves, est un lieu plus symbolique qu’historique. En effet, le passage des esclaves par Gorée fut très minoritaire : entre 900 et 1 500 personnes d'après l'historien américain Philip Curtin.

    Les propriétaires des villages négriers sur le continent où étaient stockés les captifs étaient les Rois Wolof du Cayor et les Rois Toucouleurs du haut fleuve Sénégal. L'on trouve aux Archives nationales de France, rue Soubise à Paris, ainsi qu'à la Bibliothèque Nationale François Mitterrand, les informations concernant ces rois négriers et la macabre comptabilité de ce commerce.

    Les Rois du Cayor se heurtèrent néanmoins à une forte résistance des Lébous et des Sérères habitant la petite côte du Sénégal, lesquels furent décrits dès le début du XVe siècle par le navigateur Alvise Cadamosto comme des peuples refusant de vendre des esclaves.

    En parallèle du commerce des esclaves contrôlé par l'administration des Rois de France et d'Angleterre, le commerce de la gomme, de l'arachide, des peaux, de l'or du Galam, des épices pauvres ainsi que la fourniture d'ouvriers qualifiés (charpentiers, maçons…) assurent la prospérité économique des signares de l'île de Gorée du XVIIIe au XIXe siècle. Les signares de Gorée, en particulier Anna Colas Pépin lanceront, le commerce de l'Arachide au Sénégal en 1841 à Rufisque ce qui provoquera le développement économique de ce village qui deviendra une ville.

     

     

    DAKAR

    MAISON DES ESCLAVES

     

    DAKAR

     

    Cette maison aurait été la dernière esclaverie en date à Gorée. La première remonterait à 1536, construite par les Portugais, premiers Européens à fouler le sol de l'île en 1444. Au rez-de-chaussée se trouvent les cellules (hommes, enfants, chambre de pesage, jeunes filles, inapte temporaire). Dans celles réservées aux hommes, faisant chacune 2,60 m sur 2,60 m, on mettait jusqu’à 15 à 20 personnes, assis le dos contre le mur, des chaînes les maintenant au cou et aux bras. On ne les libérait qu'une fois par jour afin de leur permettre de satisfaire leurs besoins, généralement dans cette maison, ils y vivaient dans un état d'hygiène insupportable. L'effectif dans cette petite maison variait entre 150 à 200 esclaves. L'attente de départ durait parfois près de trois mois, ces esclaves ayant affaire à des voiliers pour leur transport. Dans cette maison, le père, la mère et l'enfant dans les cellules étaient séparés.

    Un peu à l'écart, à droite du porche d'entrée, se trouve le bureau du maître des lieux, tapissé de documents et de citations humanistes, telles cette déclaration d'Hampâté Bâ : « En Afrique, quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle » ou d'autres aphorismes et incantations de son propre cru : « Qu'à tout jamais, pour la préservation de ces lieux, les générations se souviennent pieusement des souffrances endurées ici par tant d'hommes de race noire. ».

    Tous partaient vers les Amériques, mais le pays de destination dépendait des besoins des acquéreurs, le père pouvait — par exemple — partir en Louisiane aux USA, la mère au Brésil ou à Cuba et l'enfant à Haïti ou aux Antilles. Ils partaient de Gorée sous des numéros de matricule et jamais sous leurs noms africains.

    Le regard du visiteur est immédiatement attiré par une ouverture lumineuse au milieu du couloir central. Donnant de plain pied sur la côte rocheuse, c'est la porte du « voyage sans retour », là où les esclaves embarquaient pour une vie de souffrances dans le Nouveau Monde, dont beaucoup mourraient en mer, encadrés par des gardiens armés au cas où ils auraient tenté de s'évader.

    Un large escalier à double flèche conduit à l'étage qui sert surtout aujourd'hui de salle d'exposition.

    Jusqu'à sa mort en février 2009, l'infatigable octogénaire reprenait son récit, plusieurs fois par jour, bien déterminé à éveiller la conscience de son auditoire, et son message de compassion et de tolérance faisait mouche le plus souvent. Les touristes noirs américains, auxquels certaines agences d'Amérique du Nord proposent des « Black-History Tours » , étaient particulièrement sensibles à ce discours. Les collèges locaux envoyaient leurs élèves l'écouter, par classes entières.

     

    LA PORTE DU VOYAGE SANS RETOUR

    DAKAR

     

    CELLULRDES HOMMES

    DAKAR

     

     

     

    Physique géologique

     

    Gorée se trouvant au centre de la rade que forme la côte sud de la presqu'île du Cap-Vert, à l'abri des vents atlantiques, elle constitue depuis longtemps un abri sûr pour le mouillage des navires. D'origine volcanique, cette île rocheuse est formée de laves refroidies, comme en témoigne l'utilisation du basalte pour diverses constructions. Elle est surplombée au sud par un plateau granitique. Dans l'anse de Gorée près du port une petite plage de sable bénéficie d'une eau claire et de vagues modérées. L'eau y est un peu plus fraîche que sur les plages du continent.

    Outre les paysages, des températures variant entre 25° et 17° l'hiver et 24° à 30° l'été, une végétation constituée notamment de palmiers, de baobabs, de bougainvillées et d'hibiscus contribuent à créer un cadre naturel des plus agréables.

    Cependant plusieurs bâtiments sont menacés par le lent travail de corrosion de la mer.

     

     


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  • La ville de Touba a été fondée en 1887 par le cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul.

    Avec ses disciples, il a construit cette ville.

    La ville de Touba est de nos jours l'une des plus grandes villes du Sénégal,

    de par sa démographie, son activité économique surtout tertiaire.

     

    TOUBA

    MOSQUEE

    TOUBA

    modolé de serigne touba

     

    TOUBA

    TOUBA

    TOUBA

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  • La région de Tambacounda est l'une des 14 régions administratives du Sénégal. Très étendue, elle est située dans l'est du pays. Le chef-lieu régional est la ville de Tambacounda. Tambacounda est géographiquement la plus grande des 11 régions du Sénégal, mais a une faible densité de population et son économie est pire que le reste du pays.

     

     

     

    CHUTE DE DINDEFELLO 

     

     

     

    MONTAGNE DE FONGOLIMBI

     

     

     


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  • LA BEAUTE DES FEMMES AFRICAINES

    LA BEAUTE DES FEMMES AFRICAINES

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    SAINT LOUIS

    HISTOIRE

    Saint-Louis aurait selon certaines sources existé bien avant l'arrivée des Européens, fondée quelques siècles auparavant par des caravaniers marocains, elle était à l'époque un centre de transit pour les caravanes qui y faisaient halte. Officiellement, elle fut fondée en 1659, sur l'île homonyme du fleuve Sénégal, longue de 2 km et large de 300 m, par des marins de Dieppe (Normandie) et fut baptisée ainsi en l'honneur du roi de France régnant Louis XIV, au travers de son ancêtre et homonyme Saint Louis.

    En 1689, le religieux français Jean-Baptiste Gaby dans un récit de voyage en Nigritie présente l'île et les rives du fleuve « Sénégal » comme encore en partie couverte de mangroves à palétuviers[2] ; Il décrit « les berges du fleuve comme abritant quelques poignées de cases de nègres qui composent par-ci par-là des villages. Une continuelle bordure d'arbres aquatiques, sans fruit, mais toujours verts, luI tiennent lieu de part& d'autre de tout ce que je viens de dire ; & cet ornement s'y entretient d'autant plus facilement que les arbres s'y plantent & s'y cultivent d'eux-mêmes ; ce sont des arbres extrêmement moelleux & de peu de durée (ils s'appellent palétuviers, & ne croissent que proches des rivières) ; de leurs branches qui sont fort hautes, descendent certains filets fort déliez, qui venant à toucher la terre y prennent racine, & tiennent ainsi à l'arbre & à la terre. Et lors qu'ils se sont élevez à une hauteur médiocre se penchent encore en bas jusque sur le sable, y prennent racine, & ainsi se multiplient presque à l'infini ; si bien que luI seul peut faire une forêt où l'on ne peut entrer. le grand bout de notre Isle en est tout couvert, & il n'entretient aucun arbre fruitier qui se trouve dans ce Pais comme le Tamarin qui est assez commun en France pour les usages de la médecine...) » [2]. Selon Gaby, les grands animaux sont encore abondants dans les « belles & grandes forets, qui bien qu'elles soient la retraite des bêtes féroces, comme des Eléphants (« Gnié »), des Lyons, des Onces &tc. ne laissent pas d'abonder en gibier, comme, cerfs, sangliers, lapins, perdrix, pintades, tourterelles, Crécelles, Oyes, canars(...). Ces animaux qui ne s'entonnent pas à l'approche des nègres, parce qu'ils ne les tuent point, fument devant les Français, d'une grande vitesse : néanmoins, les Chasseurs qu'on y envoie, ne s'en reviennent jamais sans avoir quelque chose. Et cela leur est d'autant plus facile que nous qui n'etions allés dans cette ile qu'ils nomment l'Isle au Bois que pour nous promener nous apportâmes suffisamment du gibier pour souper (...) ». JB. Gaby évoque aussi une abondance oiseux, aquatiques notamment, mais aussi rapaces et petites oiseaux terrestres[2]. Il cite un village qu'il nomme Bieurk, et qu'il situe « distant du Senegal de 3 lieues, & est situé à l'embouchure de la mer », d'où des femmes lui amènent de la nourriture, dont des boissons fermentées (à base de fruit du tamarin, et uniquement dans la bonne saison ; de juin à octobre, précise-t-il[2]). L'auteur précise qu'il habite « dans l'Isle de Sénégal, Saint Louis, à quinze degrés & demie, depuis la ligne Equinoctiale, faisant face sur la mer Atlantique, qui est à l'Ouëst », en aval du « grand royaume de Tombut », et que l’île de Saint Louis « est accompagnée de deux autres : l'une se nomme l'Isle aux Bois (...), l'autre l'Isle aux Anglais, parce qu'autrefois ils y avoient une habitation qu'ils ont abandonnée par force(...) »[2].

    Saint-Louis fut la première ville fondée par les Européens en Afrique occidentale et fut un très important centre du commerce de l'or, de la gomme arabique, de l'ivoire et des esclaves.
    Selon Gaby toujours (en 1689), « l'endroit où habitent les Français, avant sa découverte appartenait au Roy Brak, dont le pais ne s'appelle pas Senegal, mais Ouhalle. Ce Roy a pour voisin d'un côté Damel Roy de Cahors, & de l'autre le Roy tyranique. Celui-ci touche au Royaume de Galaam, & celui-là au Royaume de Thim ; tout cela tient bien de l'espace & s'étend bien avant dans les Terres, où l'on n'a jamais ouïe dire qu'il y eus de Royaume appelé Sénégal (...) »[2]

    Ses habitants eurent un statut de citoyenneté devenant citoyens français dès la Révolution Française et le statut des quatre communes leur accorde des droits spécifiques en 1916. Elle devint la capitale politique de la colonie française et de l'Afrique-Occidentale française, jusqu'en 1902, puis capitale du Sénégal et de la Mauritanie. Elle resta un comptoir de commerce français important jusqu'en 1957.

    SAINT LOUIS

    CULTURE

    Saint-Louis, qu'on surnommait la « Venise africaine » est classée au répertoire du patrimoine mondial par l'Unesco depuis l'an 2000. Elle s'est lancée dans un ambitieux programme de rénovation de ses anciens bâtiments et a commencé à transformer les entrepôts en restaurants et en hôtels.

    La ville conserve de très nombreuses maisons, typiques de l'époque coloniale, avec leur façade de chaux, leur double toiture en tuile, leur balcon en bois et leur balustrade en fer forgé. La Grande Mosquée est la seule au monde à disposer d'une cloche et d'un cadran d'horloge.

    La musique jazz, amenée par les soldats américains, au moment de la Seconde Guerre mondiale, a fait éclore toute une génération de jazzmen africains. Le Festival international de Jazz de Saint-Louis a été créé en 1992 et a connu début mai 2004, sa douzième édition.

    Lors du défilé du Fanal, les habitants défilent au son des tam-tam, en portant des lampions qu'ils ont confectionnés et qui ressemblent à ceux que les esclaves du XVIIe siècle portaient pour éclairer les Signares jusqu'à la messe de minuit.

    Depuis 2003 se déroule le Festival RAPANDAR d'abord ouvert au mouvement Hip-hop sénégalais et ouvert aujourd'hui aux musiciens et groupes de Rap africains ou internationaux, témoignant ainsi du message " Citoyens Africains, Citoyens du monde, un échange culturel dynamique".

    LA GRANDE MOSQUEE

    LA GRANDE MOSQUEE

    SAINT LOUIS

    MAISONS COLONIALES

     

    ECONOMIE

    Saint-Louis a perdu toute son importance au moment de l'indépendance au profit de la nouvelle capitale Dakar qui de plus a attiré à elle tous ses intellectuels et tous ses fonctionnaires. La ville est alors tombée en léthargie.

    La communauté des pêcheurs de Saint-Louis est l'une des plus importantes de l'Afrique de l'Ouest et comprend plus de 4 000 équipages. Guet Ndar est le quartier des pêcheurs, où vivent plus de 25 000 personnes, sur une étroite langue de sable. C'est aujourd'hui la plus importante activité économique de la ville.

    De 1996 à 2004, le nombre de chambres d'hôtels a doublé, selon le syndicat d'initiative.

     

    SAINT LOUIS

     

    SAINT LOUIS


     

     

     

     

         
     

     

     

     


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    Le parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD) est situé à une soixantaine de kilomètres au nord de Saint-Louis du Sénégal. Paradis des oiseaux migrateurs, le parc est la troisième réserve ornithologique du monde.

    Créé en 1971, agrandi en 1975, le parc a été classé en 1980 « zone humide d'importance internationale » par la Convention de Ramsar[1], puis inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco en 1981

    Le Djoudj est un site exceptionnel qui s'étend sur 16 000 hectares dans le delta du Sénégal. Cette cuvette est l'une des rares contrées vertes du Sahel.

    Le nombre d'oiseaux migrateurs est estimé à quelque trois millions, répartis en 350 espèces, en particulier le flamant rose, le pélican blanc (Pelecanus onocrotalus), quatre espèces d'aigrettes, l'oie de Gambie et le héron cendré. Les canards sont nombreux (souchets, pilets, sarcelles, etc.). On peut aussi observer de grands cormorans, des martins-pêcheurs ou des balbuzards.

    Varans et pythons se dissimulent parfois dans les herbes, ainsi que de petits crocodiles. En ce qui concerne les mammifères, il s'agit surtout de vaches, de singes rouges (patas) et de phacochères, mais hyènes, chats de Libye, servals et gazelles dorcas vivent aussi dans le parc

     

    Montage créé avec bloggif


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